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mercredi, 11 juillet 2012

Voeu au Conseil de Paris

 

Hier, au Conseil de Paris, la majorité municipale a proposé le voeu déjà voté lors du dernier Conseil d'arrondissement (voir la note précédente). Il a été adopté à l'unanimité.

René Dutrey a salué "ce revirement de la Mairie du 14e".

Marie-Claire Carrère-Gée a présenté un voeu quasiment identique, demandant toutefois en plus que ce site soit enfin efficacement protégé au PLU (Plan Local d'Urbanisme). Ce dernier voeu a été repoussé par la majorité.

Les échanges qui ont duré une dizaine de minutes peuvent se voir sur le site de l'Hôtel de Ville (à partir de 6 heures et 18 minutes) :

http://event.paris.fr/Datas4/conseil/61822_4ffb172f0c9ba/

mercredi, 27 juin 2012

Conseil d'arrondissement du lundi 2 juillet

 

Le dossier de la ferme et de la carrière va être débattu au prochain conseil d'arrondissement.

 

Les élus EELV, Modem, PCF et UMP y proposeront des voeux pour que ce site soit enfin préservé.

 

Ce conseil, très important pour nous, se tiendra à la Mairie du 14e (2, place Ferdinand Brunot, M° Mouton-Duvernet) le lundi 2 juillet.

Il commencera à 19h, mais le voeu sera bien sûr discuté plus tard dans la soirée.

lundi, 28 mai 2012

Chronologie (suite)

 

- 04/02/09, le Conseil d'Etat confirme le jugement en appel du 18/10/07 qui était en notre faveur.

- 13/07/10, le Directeur général des patrimoines, Philippe Bélaval,  refuse une demande d'autorisation de travaux du promoteur.

- 27/04/11, la Mairie de Paris octroie 3 permis de démolir (PD07501406V0027, PD07501406V0028 et PD07501406V0029) au promoteur.

- 13/05/11, le Ministère de la Culture délivre au promoteur une autorisation de travaux sur la carrière souterraine.

- 13/07/11, le juge des référés nous donne raison en suspendant l'autorisation de travaux.

- D'octobre 2011 à février 2012, le promoteur démolit des bâtiments dont la Maison des Vachers.

- 03/02/12, la Commission du Vieux Paris demande la "conservation de l'immeuble situé au 26, rue de la Tombe-Issoire, précédemment exprimée en 1995, 1999 et 2004. D'autre part, elle souhaite que soit étudiée la présence éventuelle d'un aqueduc historique sur le site."

- 11/05/12, le Tribunal administratif annule, à notre demande, l'autorisation de travaux du 13/05/11.

 

 

dimanche, 27 mai 2012

Radio XP

 

Hier, pendant une heure, sur Radio XP, Jean-Paul Leroy qui fut président de la Coordination pour la sauvegarde de la carrière de Port-Mahon en 1992 et Thomas Dufresne, actuel président du Collectif de Port-Mahon et de la Ferme de Montsouris ont retracé les 20 années de combat pour préserver ce patrimoine unique à Paris.

Europe Ecologie les Verts dans la 11e circonscription

 

Célia Blauel et René Dutrey, candidats d'Europe Ecologie les Verts dans la 11e circonscription de Paris, organisent une soirée publique intitulée : "Sauver la ferme de la Tombe-Issoire et la carrière Port-Mahon".

 

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Le Collectif de Port-Mahon y présentera son combat.

Rendez-vous, le mercredi 30 mai, de 19h30 à 22h30, au Caprice Café (12, avenue Jean Moulin, M° Alésia).

jeudi, 24 mai 2012

Le Front de gauche dans la 11e circonscription de Paris

 

Ce soir, le Collectif a été invité à tenir un stand au meeting de Dominique Nogarès, candidate du Front de gauche dans la 11e circonscription de Paris.


Le Collectif a en effet décidé de soutenir tous les candidats aux élections législatives, de gauche comme de droite, qui sont pour la préservation et la restauration de tout le site, pour son aménagement dans l'intérêt général et pour le respect de la loi sur les monuments historiques.

Rendez-vous au gymnase Mouchotte (31, rue du Commandant Mouchotte 75014) à 19 h.

mercredi, 18 avril 2012

Télévision allemande

 

La semaine dernière, sur DW (Deutsche Welle), l'équivalent allemand de TV5, un reportage a été diffusé sur le combat pour la défense de ce site.

Il peut se voir sur YouTube à l'adresse :

http://www.youtube.com/watch?v=iOydmTOi0jI

Une fois le reportage tourné, les journalistes allemands nous ont expliqué qu'à leur grand étonnement, lorsqu'ils ont interrogé les habitants du 14e dans la rue, ils n'en ont trouvé aucun qui soit pour le projet du promoteur... Sans commentaire.

vendredi, 30 mars 2012

Ile de France Environnement

 

La revue Liaison N°143 de mars 2012 d'Ile de France Environnement vient de nous ouvrir ses colonnes, afin de nous soutenir.

 

Article Liason.jpg

 

L'article peut se télécharger en PDF en cliquant ici

Et la revue toute entière peut se télécharger .

samedi, 04 février 2012

Un des grands quotidiens allemands

 

Le 31 janvier, l'un des trois plus grands quotidiens allemands, Süddeutsche Zeitung, a publié un long article sur la Ferme de Montsouris et la carrière du chemin de Port-Mahon.

 

JournalAllemand1.jpg

 

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jeudi, 26 janvier 2012

Vieilles Maisons Françaises

 

Aujourd'hui Vieilles Maisons Françaises, sur son site Internet, parle du site.

L'article peut se lire ici .

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samedi, 21 janvier 2012

Le Figaro

 

Le 18 janvier, Le Figaro a proposé à ses lecteurs un article sur le dossier.

Il peut se lire sur le site du Figaro :

http://www.lefigaro.fr/immobilier/2012/01/18/05002-201201...

mercredi, 18 janvier 2012

Radio allemande

 

Dimanche 15 janvier, la radio allemande Deutschlandfunk Cologne a parlé de notre combat.

Vous pouvez écouter cette émission sur http://www.dradio.de/dlf/sendungen/sonntagsspaziergang/16...

jeudi, 08 décembre 2011

Les démolitions continuent

 

Aujourd'hui jeudi 8 décembre, la Soferim est en train de démolir le toit du N°28. La cour de ferme est devenue un vaste chantier où évoluent les engins de démolition.

Si les pouvoirs publics veulent réellement arrêter ces destructions, il est tant de le faire.

Cela est d'autant plus absurde que, rappelons-le, le promoteur n'arrive pas à obtenir de permis de construire. Nous nous orientons donc doucement, mais sûrement, vers une friche inconstructible en plein Paris...

lundi, 19 septembre 2011

La différence entre l'oral et l'écrit

 

Samedi et dimanche, le Soferim a ouvert au public, pour la première fois depuis 6 ans, la porte charretière du 26, rue de la Tombe-Issoire.


Il faut dire que depuis quelques semaines, le promoteur dépense beaucoup d'argent pour sa communication. Il a été jusqu'à engager spécialement pour ce dossier une boîte de communication : Cap & Cime. Cette dernière s'occupe notamment des intérets de Danone. Sur son site Internet, Cap & Cime annonce qu'elle est spécialiste en stratégie d'influence.

Nous sommes heureux que le promoteur, après s'être complètement désintéressé du sort de ce Monument Historique, vient brusquement de changer d'avis. Nous avons toujours dit que si le promoteur voulait restaurer la carrière du moyen âge, nous le soutiendrons dans cette démarche.

Toutefois, pour l'instant, il y a un décalage important entre ce qui est dit oralement (où il ne parle que de restauration) et ses demandes écrites de travaux. Ces dernières ne s'apparentent à aucun moment à une restauration, mais sont clairement des fondations modernes pour les nombreux immeubles neufs que le promoteur veut construire sur ce site.
Nous proposons donc au promoteur de déposer une nouvelle demande d'autorisation de travaux, afin que l'écrit corresponde à l'oral.

Le promoteur regrette que le site soit "laissé à l’état d’abandon" et nous le regrettons avec lui.
Mais qui le laisse à l'abandon depuis des années ?
Le propriétaire.


Qui est propriétaire depuis 2003 ?
Le promoteur.


Qui a reçu de multiples injonctions de travaux de la part de la Préfecture de Police pour qu'il cesse cet abandon et qu'il remette en état les bâtiment immédiatement et indépendamment de toute opération immobilière ?
Le promoteur.


Qui n'obéit pas à ces injonction ?
Le promoteur.

Le 18 mars 2004, la Soferim annonçait sans détour, dans un communiqué de presse, que le 26, rue de la Tombe-Issoire "restera évidemment en déshérence durant toute la durée de la procédure."

Le promoteur affirme oralement qu'il ne mettra pas une goutte de béton  ou de ciment dans le Monument Historique.
Hélas, à la lecture de l'autorisation de travaux telle que le promoteur l'a rédigée et déposée au Ministère de la Culture et telle qu'elle a été autorisée par la DRAC, on lit que le promoteur veut bel et bien combler de ciment des zones entières (page 33) et notamment tout l'étage inférieur (page 34).
Pourquoi cette différence entre ce qui est officiellement demandé et le discours devant les journalistes ou devant les visiteurs ?

En surface, le promoteur affirme sans rire que la ferme de nourrisseur n'existe plus. Il prend prétexte de la disparition de la ferme de Ficherolles qui servait de laiterie à la ferme de Montsouris, pour faire croire que la ferme de nourrisseur de Montsouris a disparu. Mais qu'est-ce qu'une ferme de nourrisseur ?
Un bâtiment dans la Ville où l'on nourrissait les bêtes.


Où nourrissait-on les bêtes rue de la Tombe-Issoire ?
Dans l'étable qui existe toujours et que l'on voit de l'avenue René Coty.


Le bâtiment principal de la Ferme de Montsouris existe donc toujours dans la cour de ferme.

Rappelons que le Directeur de la Soferim, Jean Papahn, essaie de réaliser une opération immobilière sur ce site depuis les années 90, d'abord pour le compte du GFF, puis à présent pour le compte de la Soferim.


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Rappelons qu'il n'y est jamais arrivé à cause de la présence de la carrière médiévale souterraine classée.

 

On se souvient de la célèbre phrase de Charles Pasqua :

“Les promesses n’engagent que ceux qui les reçoivent".

 

 

mercredi, 27 juillet 2011

Aujourd'hui dans Le Monde

 

Dans Le Monde daté du 28 juillet, un grand article intitulé :

"La dernière ferme parisienne au centre d'un long conflit immobilier"

 

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On peut également le lire sur le site du Monde.

 

Il est amusant de noter que la Soferim ne s'y souvient pas d'avoir été contactée par des personnes et des fondations qui sont prètes à racheter le site pour réellement le restaurer...

 

"Quand la mémoire va chercher du bois mort, elle ramène le fagot qui lui plaît" disait le poète Birago Diop (1906-1989).

 

jeudi, 14 juillet 2011

L'autorisation de travaux est suspendue

 

Hier, le Tribunal administratif de Paris a suspendu l'autorisation de travaux.

 

L'ordonnance complète peut se lire ici.

vendredi, 08 juillet 2011

Détail de l'autorisation de travaux

 

En quoi consite cette autorisation de travaux, qualifié par le promoteur de "restauration" ?

 

A édifier 12 gros piliers maçonnés dans les galeries de la carrière, notamment aux endroits où le monument historique n'était pas défiguré par de tels piliers, des endroits où la perspective du moyen âge était resté intacte. La technique des piliers maçonnés date du 19e siècle.

Ces piliers sont destinés à soutenir les immeubles projetés par le promoteur, ils ne peuvent donc pas être cachés dans les remblais comme on le ferait pour une restauration, ni être remplacé par des cales à bras, technique plus ancienne.

 

Elle consiste à édifier 100 mètres de murs maçonnés, autre technique du 19e siècle, ceinturant toute la galerie. Ce mur ne se justifie que dans la perspective de fonder dessus des immeubles.

 

A combler de ciment, très largement, les abords des 3 fontis. Bien sûr, rien n'oblige à combler de ciment un fontis pour le stabiliser. On peut le constater dans la galerie des Catacombes qui est sous la rue Dareau où de magnifiques fontis ont été traités au 19e siècle sans aucun comblement ; la galerie est restée intacte.

 

Et enfin à faire disparaître tout l'étage inférieur du monument historique  (que le promoteur qualifie de simple "poche" !) dans du ciment, ceci étant présenté comme une technique "réversible". On connait les traces importantes que laissent un tel curage.

Rappelons qu'en 2003, la DRAC elle-même avait annulé l'autorisation de travaux, lorsqu'elle s'était apperçue que l'étage inférieur allait être comblé de béton. Cet étage inférieur présente un exemple unique de belles cales à bras, témoignant de l'exploitation par hagues et bourrages.

 

Aucune de ces techniques de "restauration" n'était utilisée dans une carrière à piliers tournés. Il ne s'agit donc pas d'une restauration, mais de travaux de fondations en prévision des immeubles qui doivent être édifiés. C'est un peu comme si pour restaurer une table Louis XIV, on lui ajoutait deux pieds Art Déco...

Dans cette autorisation, si on remplaçait le mot "carrière", par le mot "chapelle", jamais cette autorisation n'auurait pu être délivrée sur un monument du moyen âge.

 

Marc Viré, qui travaille pour la Soferim (voir l'article de février 2004 de la revue Monts 14) et qui a toujours soutenu toutes les précédentes demandes de travaux de la Soferim, toutes celles qui ont été annulées, soutient bien sûr une nouvelle fois celle-ci.

jeudi, 07 juillet 2011

L'audience du référé

 

Aujourd'hui s'est tenue l'audience du référé suspensif au tribunal administratif. Elle était présidée par Isabelle Fuchs.

Dominique Cerclet a défendu la position de la DRAC ; il était soutenu par Maître Annie Tirard-Rouxel, avocate de la Soferim.

Notre avocat, Maître Martin Tissier s'est étonné que l'avis de l'IGC sur ces travaux ait disparu du dossier. A la place la Soferim a produit hier seulement, une lettre de l'IGC, datée du 27 juin 2011 qui pointe du doigt les fontis de la parcelle (dont un fontis qui date de 1790, comme on peut le constater sur la carte de l'IGC que nous reproduisons plus bas).

Mais, ces trois fontis, qu'ont-ils de plus que les milliers de fontis repertoriés à Paris sur les cartes de l'IGC ? Sans aller bien loin, sous le 22, rue de la Tombe-Issoire, il y a deux fontis, notés "f", sur la carte de l'IGC. Pourtant les copropriétaires du 22 ne sont pas menacés.

 

CarteIGC.JPG

 

Certains de ces fontis, notamment le 15 août dernier, ont subi des essais pressiométriques de la part de la Soferim ; c'est-à-dire une augmentation de pression par paliers, afin de tester leur résistance. Dans ces conditions, il n'est pas étonnant qu'un des fontis ait évolué.

L'avocate de la Soferim a reconnu, à deux reprises et un peu maladroitement (mais c'est tout à son honneur), que la carrière  du chemin de Port-Mahon n'allait pas s'effondrer demain. Elle n'a pas caché que ces travaux étaient réalisés dans l'objectif de construire au-dessus des immeubles.

jeudi, 23 juin 2011

Audience de référé dans deux semaines

 

Nous venons aujourd'hui d'apprendre que l'audience du référé se tiendra le jeudi 7 juillet à 11h au tribunal administratif de Paris (7, rue de Jouy, 4e), M° Saint-Paul ou Pont Marie.

mercredi, 22 juin 2011

Dépôt du référé

 

M° Tissier, avocat du Collectif de Port-Mahon, a déposé ce 22 juin 2011 une demande de référé suspensif au Tribunal administratif.

 

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Le Tribunal administratif de Paris

 

L'audience devrait se tenir dans quelques jours.